Toutes les langues possèdent leur alphabet aussi est-il normal de se questionner sur l’alphabet radio. A quoi donc cet alphabet correspond ? Aux transmissions de la radio ou aux anciens systèmes de télégraphie destinés à envoyer des messages rapides par les lignes associées ?
alphabet radio, alphabet secret
En vérité, l’alphabet radio est l’alphabet destiné aux échanges radios mais pas la radio commune. Il s’agit des radios de transmissions et puisqu’elles faisaient souvent l’objet de piratage de la part des ennemies, les transmissions étaient cryptées.
Dans la mesure où aucun pays ne tient ce qu’on comprenne le contenu de son message, et puisqu’aucune organisation internationale n’y tient également pas, on distingue plusieurs alphabets radio : les alphas radios en français, en Allemand, pour l’Otan, les USA, la police…
l’alphabet radio est donc composé de la totalité des lettres de l’alphabet classique d’un pays. Mais il est codé par un mot entier choisi comme un acrophonique. Ainsi l’initiale de ce mot renseigne sur la lettre employée. Par exemple, en France la lettre a correspond au mot Anatole.
En Amérique, il existe un certain nombre de langage radio et celui de la police est l’un des moins connus de tous. A ce sujet, la composition de l’alphabet radio est fonction du classique. Plus il y a de lettres dans un alphabet plus l’alphabet radio est long à retenir.
L’alphabet radio le plus célèbre
il semblerait que l’alphabet le plus célèbre soit celui de l’Otan. C’est celui que l’on voit le plus au cinéma, dans les films d’action portant sur l’armée : les mots les plus célèbres de cet alphabet sont : Alpha, Bravo, Charlie, Delta, Foxtrot, Oscar, Papa, Tango, Zulu.
Présentés de la sorte, on a tendance à se demander comment ces mots sont employés pour former une phrase. Pour le savoir, il faut suivre la formation adéquate (militaire, analyste…) pour découvrir tout la trame autour de l’alphabet radio.
En attendant d’en savoir plus, vous pouvez déjà observer, tenter des analyses s’il vous arrivait d’en entendre parler.