S’il n’y a pas à proprement parler d’alphabet japonais, il existe cependant trois sortes d’écritures du japonais. En premier lieu on retrouve les kanji, qui sont des logogrammes. Suivent deux syllabaires : hiragana et katakana. Pour finir on fait dans de rares cas, recours à l’alphabet latin romaji.
La langue japonaise et son écriture alphabétique
Pendant de nombreux siècles, cette langue s’est servie des sinogrammes pour mettre en place son écriture. Comme dit plus haut, elle est composée à ce jour de quatre principaux systèmes graphiques. Certains s’accordent à dire que c’est par le pur fruit du hasard, que la Chine et le Japon sont voisins. Plus loin, il aurait été plus favorable à ce dernier d’avoir un système d’écriture alphabétique plus adapté à sa langue.
A l’opposé de la langue chinoise qui a des tons, l’alphabet japonais n’en possède pas. Ce n’est qu’avec la compilation des kanji, que les homophones ont été possibles. Donc pour de nombreuses raisons historiques et culturelles, l’abolition des kanji pour une écriture uniquement phonétique ne serait possible. Mais grâce aux moyens modernes de communication, la langue et l’alphabet japonais continuent d’évoluer. Les kanji se révèlent alors, comme de véritables sources d’information.