Aujourd’hui, plus de 500.000 Français ont recours à la chirurgie esthétique ou plastique en France chaque année. Cette médecine consiste à modifier l’aspect extérieur du corps ou du visage par différentes méthodes. Cependant, il existe une liste dont les frais ne sont pas pris en charge par la sécurité sociale ou la mutuelle santé : voici quelques points importants à bien noter.
Qu’est-ce que la chirurgie esthétique ?
La chirurgie esthétique est une médecine qui consiste surtout à améliorer le physique d’une personne dans le souci d’avoir un meilleur confort. En effet, elle ne se fait pas suite à une maladie et n’est donc pas obligatoire ; elle vise à rendre meilleure l’apparence jugée imparfaite et incohérente par le patient.Elle concerne donc la peau et parties superficielles du corps et ne nécessite pas de grandes opérations. Il est possible de voire les différentes interventions réalisables en chirurgie esthétique sur zone-chirurgie.com. La chirurgie plastique est souvent confondue avec cette dernière. Celle-ci vise plutôt une reconstruction ou une réparation afin de permettre au corps de re posséder son intégrité, suite à de graves lésions qui peuvent être causées par un accident, une brûlure, une paralysie ou encore suite à une malformation disgracieuse. Ainsi, le remboursement d’une chirurgie, qu’il soit partiel ou intégral, dépend grandement du type d’intervention réalisée sur le patient. Cette qualification se fait avec l’aide d’un spécialiste nommée par la caisse d’assurance.
Quel type de chirurgie peut être remboursé ?
En principe, la chirurgie esthétique est un acte sans motivation thérapeutique. Ainsi, elle n’est en général jamais remboursée. Cependant, dans le cas où le patient obtient une entente préalable, c’est-à-dire l’accord du Médecin conseil de la caisse de l’assurance, la prise en charge pourrait se faire. Dans ce cas, l’intervention sera qualifiée par le Médecin conseil de chirurgie réparatrice : une rhinoplastie pour des problèmes respiratoires, une otoplastie pour des décollements importants des oreilles, une plastie mammaire de plus de 300 g, etc. Le principe de remboursement est simple : lorsque les opérations ne sont pas jugées nécessaires et ayant un but purement esthétique , la note est réglée entièrement par le patient, mais dans le cas contraire, la prise en charge peut atteindre jusqu’à 100 % des dépenses. Bref, le problème se positionne surtout au niveau de la distinction entre une chirurgie plastique et esthétique. Et sur ce point, beaucoup de patients s’y perdent. Ainsi, pour se fixer, il est donc plus judicieux de se rendre auprès d’un Médecin conseil et d’y connaître les détails importants pour chaque type d’intervention.
Quelles sont les conditions de remboursement ?
Si la médecine esthétique revêt une forme optionnelle, le remboursement peut être remis en cause. Par contre si elle est nécessaire, la prise en charge peut réellement se faire sous quelques conditions. La première a été précédemment citée : il est impératif d’obtenir l’entente au préalable du Médecin conseil auprès de l’assurance. En fait, il faut d’abord que le chirurgien esthétique dresse le devis nécessaire à l’intervention et qu’il fasse la demande de remboursement pour que le médecin conseil puisse les approuver. Ensuite, il est impératif que l’intervention se déroule dans un établissement hospitalier public ou conventionné. Ce détail permet également aux assurances complémentaires de payer les honoraires en cas de dépassement. En effet, il peut s’avérer nécessaire de souscrire à une ou des mutuelles complémentaires pour amortir certains coûts. En fait, il n’est pas à exclure qu’à la note, il peut s’y ajouter des frais hospitaliers ou des soins post-opératoires. Ces derniers peuvent être aussi conséquents que l’intervention proprement dite ! La chirurgie réparatrice est remboursée à 100 % et en cas de complications graves nécessitant un séjour en soins intensifs, la sécurité sociale se charge de régulariser tous les frais.