La première lecture d’un alphabet étranger n’est jamais très facile. Si nous prenons l’italien, bien qu’il découle de l’alphabet latin commencer son apprentissage pour un français ou un espagnol débuter par cet élément nécessite des indications ne serait-ce qu’en matière de prononciation.
Au commencement était un son
Certes, l’Italien ressemble assez au français mais elle demeure une langue à part entière. Comme telle, il faut l’apprendre en commençant par le fondamental alphabet.
Traditionnellement, il comprend 21 lettres allant de A à I, de L à V puis Z. L’alphabet est réparti en consonnes et voyelles. Il y a 5 voyelles a,e,i,o,u. en fonction du mot, on peut distinguer deux différentes pour chacune de ces lettres à l’exception du a.
les lettres restantes sont des consonnes mais il faut savoir qu’en fonction de l’orthographe de certaines voyelles, elles peuvent faire office de consonne. C’est le cas de i et u qui se prononcent /j/ et /w/ si elles sont inscrites devant une voyelle et énoncées dans une syllabe sans être marqué d’un accent tonique
Pour obtenir donc les 5 autres lettres présentes dans l’alphabet français, ce sont des procédés grammaticaux qui sont employés. Ce qui signifie que tous les mots comportant directement ces lettres sont des mots étrangers tombés dans le langage courant.
Comment faire pour être certains compte tenu des critères grammaticaux d’avoir la meilleure prononciation ?
Apprendre à épeler les mots
La méthode doit comporter deux volets. Le premier est destiné à écouter enregistrement ou autres indications sonores qui vont vous permettre de répéter. La seconde méthode consiste à connaitre les règles grammaticales afin de savoir avec exactitudes, le moment où la prononciation d’une lettre doit varier.
En règle générale, l’immersion dans le pays ou auprès de communautés qui s’expriment assez couramment est une formidable opportunité d’apprendre. On distingue plus aisément le prononcé lorsqu’on l’entend souvent.
Les dictionnaires électroniques et autres supports interactifs sont aussi conseillés quand on n’est pas en Italie ni dans aucun autre pays où s’emploie la langue.