On utilise de manière générale, l’alphabet phonétique international pour transcrire phonétiquement les sons de la langue parlée. Si d’autres méthodes de transcription se limitent à quelques groupes de langues, cet alphabet par contre couvre toutes celles du monde. On doit son développement aux phonéticiens français et britanniques, sous couvert de l’Association phonétique internationale. Sa première publication, a été faite en 1888.
Son histoire
Il faut noter que l’alphabet phonétique a été révisé en 2005, et il comprend au total 107 lettres. On y dénombre également 52 signes diacritiques, de même que 4 caractères de prosodie. Au premier abord, cette forme de transcription a été développée par des professeurs de langue. De manière pratique, le recours de cet alphabet consiste à découper la parole en fragments sonores. En plus, on utilise pour chacun d’eux un symbole unique tout en évitant les combinaisons de lettres.
Avec tous les caractères qu’il comprend, on peut facilement couvrir les sons courants. Il s’agit pou la majorité d’entre eux, de lettres grecques ou latines, et quelques variantes. Pour les sons qui sont moins fréquents, on peut les transcrire avec les autres représentations suivies de modifications ou d’autres signes diacritiques.
Quelques remarques sur l’alphabet phonétique
Il est très important de rappeler que, cet alphabet fonctionne suivant un principe très important. Chaque son est transcrit au moyen d’une lettre, et vice versa. De plus cet alphabet est un grand outil, très utilisé en phonétique et en phonologie. Durant de nombreuses années, il été réservé aux spécialistes. Ces derniers s’en sont servis, pour décrire des sons relatifs aux langues grâce à différents appareils de mesure. Certains d’entre eux, ne se retrouvent que dans les laboratoires dédiés à la phonétique expérimentale.
C’est de cette manière et progressivement, qu’on a pu remplir les cases des tableaux consonantiques et vocaliques. Chacun des sons transcrits est décrit avec une grande précision, en faisant appel à la terminologie de la phonétique articulatoire. Seulement cette forme de présentation, ne garantit pas que le lecteur puisse connaitre la prononciation du son. De la même manière, il est très peu probable qu’il parvienne à réaliser le son.