L’alphabet arabe a la particularité, de comporter 28 lettres. On s’en sert comme bon nombre d’autres alphabets pour écrire, et c’est plus précisément ce qu’on peut appeler un système d’écriture spécifique. Ici, on ne note que les consonnes de la langue, un peu comme le font d’autres langues sémitiques.
Un alphabet bien particulier
Le Coran a été écrit grâce à l’alphabet arabe, qui est un livre très sacré pour la communauté musulmane. Cet alphabet est donc très influent, car il a bénéficié de l’expansion de l’islam. De plus il a été très utilisé pour écrire d’autres langues propres à l’islam, mais qui n’ont pas de lien avec l’arabe. De nombreuses modifications lui ont été apportées, pour le faire correspondre aux différents systèmes phonologiques des langues concernées.
En somme, l’alphabet arabe est très employé dans bon nombre de langues indo-européennes. Ce sont par exemple : le kashmiri, le sindhi, le persan et bien d’autres. D’autres langues d’Afrique s’en sont inspirées, pour s’écrire avant de migrer vers l’alphabet latin.
Composition
Quand on s’intéresse à sa composition, il en ressort que l’alphabet arabe comporte principalement vingt-neuf lettres. Si on ne compte pas la hamzat, cela fait donc les vingt-huit comme dit en introduction. Pour écrire avec cet alphabet, on part de la droite vers la gauche. Seulement, cette écriture est monocamérale. En effet, il n’y a aucune différence entre les lettres manuscrites ou imprimées. De plus contrairement à d’autres alphabets, il n’y a pas de notions de majuscules ou minuscules.
Par contre, la majorité des lettres se lient entre elles. Cela se remarque même en imprimerie, où la graphie peut varier selon qu’elles soient dans leurs positions initiales, médianes ou isolées. C’est ce qu’on appelle les variantes contextuelles. La liaison peut être plus ou moins longue, sans pour autant affecter la lecture des lettres. Le lecteur doit absolument maitriser la structure de l’arabe, afin de restituer les voyelles en utilisant l’alphabet arabe. Dans certains ouvrages didactiques ou les différentes éditions du Coran, on fait souvent recours à une notation vocalique, dont la précision peut varier sous forme de diacritiques.